Aux alentours de cette date, la France devrait compter 4,3 millions de m3 de déchets nucléaires. Ces prévisions à l'échéance de la fin de vie du parc nucléaire actuel incluent l'EPR, le réacteur de troisième génération en construction à Flamanville dans la Manche.
"Sur ce total, 4,1 millions seront des déchets de "très faible activité" (TFA) et de "faible et moyenne activité à vie courte" (FMA-VC) dont la majorité viendront du démantèlement des installations nucléaires", précise à l'AFP Michèle Tallec, de l'Andra.
Dans son inventaire triennal rendu public mercredi, cet établissement public a répertorié précisément 1,46 million de mètres cubes de stocks de déchets radioactifs en tous genres sur le territoire français, au 31 décembre 2013, contre 1,32 m3 à fin décembre 2010.
Entre ces deux dates, 140.000 m3 de déchets radioactifs ont été produits. "Cette augmentation de volume est conforme aux prévisions et est due à la production courante des différents secteurs qui utilisent la radioactivité", indique Mme Tallec, responsable du service de l'inventaire.
Soixante pour cent de ces déchets proviennent du secteur électronucléaire, 27% de la recherche, 9% de la défense, 3% de l'industrie non nucléaire et 1% du secteur médical.
En France, la production de déchets radioactifs représente l'équivalent de 2 kg par an et par habitant, rappelle Mme Tallec.
Le rapport sera disponible sur un nouveau site dédié (inventaire.andra.fr) à compter du 8 juillet, "dans un souci de transparence", précise Mme Tallec.
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