Il en a fait du chemin, Scars. L'adolescent du Havre qui grattait ses textes dans sa chambre se produit samedi 11 avril sur la scène du Zénith pour le Rouen Reggae Town en compagnie de maîtres du genre comme Broussaï et Danakil. À 29 ans, Scars, médecin dans le civil, a connu toutes les musiques. "Je suis baigné dedans depuis tout petit. Mon père joue du rock, ma mère adore la musique classique. Et ma grande sœur écoutait du reggae quand j'étais en CM1-CM2. J'ai reçu une grosse claque quand Raggasonic a sorti son album. C'était aussi l'époque de NTM, de MC Solaar", se rappelle l'artiste.
Premier album réussi
Scars écoute et puise son inspiration partout. Quand il part au Mexique, le chanteur y amène sa curiosité en bandoulière : "Je vais voir des disquaires pour écouter de la salsa, du mambo, du reggaeton." Mais c'est finalement vers le reggae qu'il se tourne définitivement : "Au départ, je rappais avec des potes, puis j'ai essayé le ragga-hip-hop avant de faire du dancehall pur et dur." Après divers projets - "des disques enregistrés chez moi, vendus de main en main" - Scars a franchi le cap le 30 juin 2014 avec Plus aucun doute, son "premier vrai album". Un CD qui marche bien : "La boîte de prod' me sourit quand elle me voit, c'est bon signe", rigole-t-il.
Le Rouen Reggae Town sera l'occasion pour Scars de présenter cet album. Et l'artiste ne craint pas de partager le Zénith avec des bêtes de scène : "Je suis toujours impressionné, mais si je suis là, c'est que les programmateurs me font confiance." Il est loin, le temps où Scars rappait seul dans sa chambre.
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